Dans le premier tiers du XXème siècle, 1920-1930, un jouet français illustre bien le fonctionnement des électromoteurs oscillants conçus dans la seconde moitié du XIXème siècle et que Jules Verne a utilisé dans son Nautilus : "L’électricité produite se rend à l’arrière, où elle agit par des électro-aimants de grandes dimensions sur un système particulier de leviers…" L’aspect extérieur est celui d’une petite machine à vapeur avec son cylindre et son piston, sauf qu’ici l’agent moteur n’est pas la vapeur mais un champ magnétique intermittent généré par une bobine et que le piston est un cylindre de fer doux. Le mouvement de la bielle actionne au passage un contacteur qui fait circuler ou non le courant dans la bobine. La tension nécessaire au fonctionnement est de 100 volts. La puissance obtenue reste relativement faible.