L'Epouvante, avec ses ailes battantes « comme un oiseau dont les larges ailes battaient avec une extraordinaire puissance !... ».
Non seulement les ailes de l'engin sont battantes mais en plus repliables dans le plan horizontal et deux fois dans le plan vertical ce qui nécessite une articulation complexe (une articulation de battement et deux articulations de déploiement) qui, de plus, doit être absolument étanche. Une articulation supplémentaire pourrait permettre, selon les besoins de manoeuvre en vol, d'incliner ou de gauchir légèrement chacune des ailes.
Quant aux ailes elles-mêmes, « Grandes ailes rabattues sur ses flancs, à l'état de repos, comme des dérives », j'ai imaginé, en leur donnant la forme générale de celles d'un insecte, de les diviser en secteurs, huit exactement, en comptant la « dérive », articulés sur un pivot commun de déploiement, à la manière des branches d'un éventail.
Ces secteurs, à la fois solides et flexibles, sont rendus solidaires entre eux par un système d'agrafes à ressort s'encliquetant automatiquement lors du déploiement.
J'ai imaginé sur chaque secteur d'aile un panneau ou volet basculant monté sur des paliers sphériques (à cause des torsions que subit l'aile en fonctionnement) et qui laisse passer l'air au moment de la remontée mais se ferme, pour prendre appuis sur l'air, au moment de l'abattée.
- texte de JP Bouvet -