Propulsion : « un puissant système d'hélices placées à proximité des deux ports ». « Des centaines d'hélices ».
Elles peuvent être regroupées sur deux niveaux alternés, en deux lignes, entre chaque port et la ville, sur le petit diamètre de l'île : on obtient ainsi un total de près de 400 hélices. Alors pourquoi ce singulier dans le titre « L'Île à hélice » ?
Pilotage : L'Île à hélice n'a ni gouvernail ni ancre. Pour tourner, il suffit de stopper les hélices du côté où l'on veut tourner, pour s'arrêter il suffit d'inverser la rotation de l'ensemble des hélices (ces élégantes solutions techniques peuvent toutefois devenir extrêmement périlleuses lorsqu'elles tombent aux mains de dirigeants irresponsables, incapables de se mettre d'accord sur un cap à tenir.)
Pour mettre en relâche au point fixe, il suffit de donner des impulsions aux hélices « au moyen des machines qui manoeuvrent en avant ou en arrière pendant toute la durée du séjour » pour éviter la dérive.
- texte de JP Bouvet -