Machine inspirée de V.-A. Pierret
De 1863 à 1878, un horloger original de Neuilly, V.-A. Pierret, va concevoir et tenter de perfectionner sans cesse un moteur électro-magnétique qui, agrandi suffisamment (son modèle ne dépassant pas un mètre de hauteur), ne déparerait pas dans la salle des machines du Nautilus. Il finit par renoncer « je n'ai pas obtenu tout ce que j'espérais » et en 1880 son moteur rejoint ceux de Froment au Musée des Arts et Métiers. Dans cet électromoteur, des fourchettes placées aux extrémités de leviers engrenés entre eux et mus par des électroaimants, entraînent tour à tour, au maximum de la force d'attraction, les trois branches d'une pièce rotative fixée sur l'arbre principal. On retrouve donc, dans ce mécanisme, « électro-aimants » et « système particulier de leviers et d'engrenages » décrits par Jules Verne.
- texte de JP Bouvet -